Bonjour tout le monde ! Je me présente, je me nomme Shibata Sadako... mais en réalité, c'est juste comme cela que les humains m'appellent car mon véritable nom est Candy. En attendant, je fais parti des artistics et je poursuis des études dans la section peinture. Vous voulez connaitre mon âge ? Bon... je vous le dis parce que je suis sympa. Mon véhicule a 19 ans ans car il est né le 31/12/1991 mais moi, j'ai exactement 1103 ans. Avouez... Je ne fais pas mon âge pour un Démon !

Un rire résonnait dans la salle. Continuel, agaçant. Un rire à vous glacer le sang. Il vibrait dans l'air comme le son d'une flûte vous sifflerait les tympans. Et finalement, lorsque ce bruit désagréable et terrifiant s'arrêta, une voix retentit. Une simple question...

« Ne... Okotteru ? »


Le monstre dans le placard, sous le lit ou dans la cave... tous les enfants en avaient déjà eu peur au moins une fois dans leur vie. C'était dur à croire, en tant qu'adulte responsable, que ces bêtes terrorisantes puisse exister. Non, c'était juste le fruit d'une imagination trop grande ou d'une oreille trop curieuse qui écoutait les histoires d'horreur des grands. Pourtant, la jeune Sadako n'en parlait pas. Elle n'en avait jamais eu connaissance, jusqu'à ce fameux soir.

N'arrivant pas à dormir, la petite fille se retournait dans son lit rose, fixant la porte entrouverte d'où s'échappait un peu de lumière du salon. De là où elle était, elle entendait la télévision en fond sonore, ce qui la berçait habituellement. Seulement, cette fois-là, impossible de fermer l’œil. Elle attendit donc, n'osant pas déranger ses parents qui regardaient un film. Mais lorsque la lumière s'éteignit et que le programme télé fut achevé, le silence la plongea dans l'angoisse. Comme si quelque chose la menaçait, comme si elle était en danger. Puis finalement... une voix. Inquiétante, susurrante. Profondément perturbée par ce qu'elle crut être une hallucination, l'enfant plongea sa tête sous ses draps, certaine qu'ils la protégerait du mal.

« Ma petite Sadako... ne te cache pas, je te vois. »

La voix résonna dans son crâne, aiguë et inquiétante. Elle ne lui voulait pas du bien.

« Tu es une vilaine fille Sadako... es-tu folle ? »

Des sueurs froides lui coulant dans le dos, la petite ouvrit des yeux effarés. Elle ne pouvait pas passer une nuit comme cela. Sous le coup de la peur, elle se leva et courut jusqu'à la chambre de ses géniteurs.

« Maman ! Maman ! Il y a un monstre dans ma tête ! »

Tous les enfants connaissent la bête du placard, celle sous le lit et celle de la cave. Mais qui était ce monstre-ci alors ? Aucune idée... toujours est-il que lorsque ce spectacle se reproduisit, le soir suivant puis celui d'après... on ne crut plus la petite fille. Croyant qu'elle cherchait juste un prétexte pour dormir avec ses parents, comme une formule d'un premier caprice. Elle fut donc renvoyée dans sa chambre par des adultes légèrement agacés par la situation qui ne voulait plus entendre ses jérémiades insistantes.


Et le calvaire continuait. Encore et encore... Tous les soirs, elle entendait cette voix qui riait, qui la traitait de folle. Ceci dura quelques années. En fait, ça se termina à son entrée au collège.

Ce qu'il fallait savoir, c'était que Sadako était une fille très timide et renfermée. Elle ne disait rien et se contentait d'assister. Si elle n'avait pas eu ces agressions nocturnes, il était évident qu''elle aurait été autrement. Mais à force, elle était devenue solitaire. Sa famille ne comprenait pas vraiment pourquoi elle était toujours seule, mais ils se disaient juste qu'elle forgeait son caractère et qu'elle entrait dans l'adolescence. C'était le moment pour elle de se découvrir alors il ne fallait pas la bousculer. Pourtant elle était aimée. Ces parents étaient formidables et, malgré leurs manières parfois strictes, de temps en temps ils aimaient lui faire plaisir. Ils étaient justes avec elle. Si elle ne dépassait pas la limite fixée, tout allait bien. Sinon ils la remettaient en place. Des parents respectables même si... ils avaient une faille. Comprendre et être à l'écoute, ce n'était pas leur fort même s'ils essayaient. Ils n'étaient pas psychologues après tout... sa mère était la patronne d'un magasin de cosmétiques tandis que son père occupait un poste de militaire. Alors vraiment... ce n'était pas leur plus grande qualité mais ils n'y pouvaient pas grand chose, ils étaient ainsi.

Du côté de ses études, Sadako aimait peindre. L'aquarelle, la gouache, l'acrylique, l'huile... elle touchait à tout. Ce qu'elle appréciait plus que tout, c'était enfiler sa blouse grise couvertes de tâches multicolores, les manches repliées, les cheveux attachés, et puis peindre. Donner vie à une toile blanche. Mettre de la couleur, faire des ombres, des reflets... Capturer la lumière. Essayer. Recommencer. Elle n'était pas excellente, juste passionnée. Et ses géniteurs la soutenait dans cette démarche. Si elle aimait cela, qu'elle le fasse ! La peinture, ça ouvre l'esprit non ? Alors elle enfilait les tableaux, les uns après les autres. Du noir, du gris, du bleu, du rouge, du jaune. Elle représentait des paysages, des personnes... tout ce qui lui passait par la tête. Oh non, elle n'était pas très douée mais à force, elle arrivait à obtenir un bon niveau.

Bien évidemment, au fil des ans elle devenait plus sociable. Elle avait des amis et parlait plus avec sa famille, ses cousins et cousines, oncles et tantes... Cependant elle restait quand même quelqu'un de très taciturne et vivait dans sa bulle. Une âme d'artiste disaient ses parents.

Puis le lycée arriva et avec le lycée... les ennuis recommencèrent. Cette voix... elle l'entendait à nouveau. Moqueuse, complétement dérangée. Elle ne se lassait pas et la hantait tous les soirs, parfois même la journée, la rendant cinglée. Elle lui répétait sans cesse les mêmes choses et parmi celles-ci, elle y incluait son inscription à une université assez connue de Tokyo. Pourquoi Curse Pulse ? Elle n'en savait rien mais à force d'être harcelée par ce monstre dans sa tête, elle accepta de s'y rendre.

Lorsqu'elle franchit les portes du bâtiment, un rire résonna. Le sien... mais ce n'était plus elle. Sadako avait dit oui.


Candy... c'était un joli nom. C'était mignon et plein de douceur. Mais cette appellation était trompeuse. Candy était un monstre, un démon rongé jusqu'à l'os par la folie. Elle avait le tempérament calme au naturel... oui mais elle était complétement déjantée, aliénée. Elle avait vécue tellement de choses en enfer... Oh oui, elle aimait la souffrance. Le sang, c'était drôle. Avoir mal ? C'était drôle aussi. Après tout, lorsqu'on est dérangé, on se fiche de mourir. Lorsqu'on l'avait mise au courant de la guerre, elle avait sourit. Faire un massacre ? Sans problème. Elle se fichait de qui elle avait en face d'elle, si elle pouvait l'éclater, elle le ferait avec joie. Oh oui, elle riait souvent. Même très souvent et son cynisme agaçant était parfois insupportable. Après avoir trouvé un véhicule, elle s'était dit que s'amuser avec ne lui aurait pas fait de mal. Ce qu'elle fit. Jouissant des moments où la petite était effrayée.

La seule chose qui l'atteignait ? On ne s'en prenait pas à quelqu'un qu'elle appréciait. Si tel était le cas, elle entrait dans une phase sombre, jouant du couteau. Candy était juste dangereuse.

Une présentation ? Pourquoi faire ? Je l'ai déjà fait O/ Mon avatar est Matsui Rena~ Et puis c'est tout, j'ai rien d'autre à dire x)