Sunrise Hell
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 Ruby ♠ You better run, run ... ♫

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AuteurMessage
Ishizawa Emi | Ruby

Ishizawa Emi | Ruby

Je rejoinds les neutrals, je suis sans histoires.



♣ Age réel : 700 ans
♣ Etudes : Droit
♣ Situation : Célibataire

Ruby ♠ You better run, run ... ♫ Vide
MessageSujet: Ruby ♠ You better run, run ... ♫   Ruby ♠ You better run, run ... ♫ Icon_minitimeLun 11 Juil - 14:39

♣ Ishizawa Emi

Great or bad character •

Hypocrite; Manipulatrice; Joueuse; Insensible; Déterminée; Imprévisible;


Age » 21 ans
Groupe » Démone
Rang » Neutrals
Nom » Ruby
Age réel » 700 ans
Étude » Droit


This is my story •

« Chapitre 1 : L’expatriée. »
Tout commença bien entendu quand la petite Emi naquit sur la belle planète bleue. Le moins que l’on puisse dire c’est que c’était un peu imprévu. Bien entendu, ses parents, Hiroto & Karen, savaient que l’enfant allait naître et ils s’en réjouissaient d’ailleurs, se voyant déjà fonder une famille exemplaire et pleine de joie. Sauf que la petite arriva avec un mois d’avance. Or, cela ne tombait justement pas très bien pour la simple et bonne raison qu’à ce moment-là, sa mère était partie à l’étranger rejoindre son père qui était en voyage d’affaires aux États-Unis. C’est là-bas qu’elle naquit, dans la ville de New York, à la surprise générale. Malgré tout, la joie était tout de même au rendez-vous et l’enfant était resplendissante, si bien qu’on la nomma Emi, qui signifie étymologiquement « bénie par la beauté », au bout d’une longue bataille entre parents et grands-parents pour savoir si on allait lui donner un prénom japonais ou américain. Voyant l’arrivée précoce de l’enfant comme un signe du destin, Monsieur & Madame Ishizawa décidèrent donc de rester sur le continent américain et d’y bâtir leur vie. Emi Amy Maria Ishizawa acquit donc la double nationalité japonaise et américaine. Si ses parents se doutaient que son deuxième prénom correspondait à celui d’un démon, ils auraient certainement songé à autre chose. Mais c’était pour trancher le désaccord et lui donner ainsi la « version occidentale » de son prénom. La naissance du bébé fut célébrée comme il se devait en famille, étant la première petite fille des deux côtés de la famille.

« Chapitre 2 : L’enfant de Dieu. »
Comme vous l’avez remarqué, dans les prénoms d’Emi, on retrouve celui de la mère de Jésus, ce qui n’est bien évidemment pas un simple hasard. La famille de la petite était très croyante, enfin surtout sa grand-mère paternelle qui tint absolument à ce que l’enfant se fit baptiser le plus tôt possible. On ne croirait pas comme ça, mais si son père était loin d’être totalement indépendant de ses propres parents et se plia donc au souhait de sa mère. Quant à Karen, elle n’eut pas son mot à dire dans l’histoire et de doute façon, cela lui importait peu à vrai dire cette histoire de religion. On baptisa donc la petite peu après sa première année de vie sur Terre et il était décidé d’office qu’elle suivrait la voie du divin tout au long de sa vie. S’ils avaient su…

« Chapitre 3 : La petite fille. »
Emi, malgré ses origines japonaises, n’eut aucun mal à s’intégrer dans la société de ce « pays aux grandes tours » comme elle l’appelait. Elle avait des amis avec qui elle pouvait jouer et elle était jolie comme tout, souhaitant être aussi coquette que toute petite fille. La diversité étant une richesse des États-Unis, elle apprit bien vite à ne pas faire attention aux différences physiques qui pouvaient exister entre elle et les autres enfants. Mais tous n’étaient pas forcément de cet avis. Plusieurs fois, ses parents la retrouvèrent en pleurs, le visage barbouillé et la moitié de ses affaires étant absente. Si jeunes puissent-ils être, les enfants peuvent se révéler très cruels et mettent facilement quelqu’un à l’écart à cause d’un détail aussi futile que l’origine. Cependant, la petite ne se laissa pas abattre et tant mieux, car ses géniteurs dépassés par la situation, ne savaient pas comment y remédier. Très vite, on s’aperçut que la fillette n’était pas si menue qu’elle en avait l’air et avait encore moins froid aux yeux. Ainsi elle parvint à dissuader quiconque de s’en prendre de nouveau à elle et put continuer à jouer avec ses copains tranquillement.

« Chapitre 4 : La pourrie gâtée. »
Arriva bien vite le temps où Emi n’avait jamais assez de poupées, de peluches, de robes, de chouchous et bien d’autres choses qui n’étaient pas si indispensables que cela. Mais ses parents cédèrent : leur fille était si adorable qu’ils ne pouvaient lui refuser quelque chose. C’était à se demander s’il ne lui suffisait pas de claquer des doigts pour obtenir immédiatement le dernier jouet sorti. Et quoiqu’on en pensa, elle utilisait tout ce qu’ils lui achetaient, oh que oui ! Avant de s’en lasser au bout d’un mois maximum et de réclamer autre chose. Même lorsque ses oncles et tantes firent des reproches à ses parents, ils ne les écoutèrent pas, prétextant que ce n’était pas grand-chose après tout et qu’ils se devaient de rendre leur unique enfant heureuse. Car la santé de Madame Ishizawa était relativement fragile, on préférait ne pas prendre le risque de lui faire subir une nouvelle grossesse. Autant dire que l’ambiance était animée lorsqu’Emi voyait ses cousins, qui naquirent peu d’années après elle. Malgré tout, la petite troupe s’amusait bien, sans histoire ni encombre et ainsi on oublia bien vite tous les caprices de l’enfant quand on voyait qu’elle pouvait se montrer aussi gentille.

« Chapitre 5 : L’enfant unique. »
Il advint un jour où Emi voulut plus que des jouets et des vêtements. Elle alla voir son papa & sa maman en leur disant qu’elle avait quelque chose de très important à leur demander, ce qu’ils ne prirent pas au sérieux bien évidemment, s’attendant à une énième requête de la part de leur fille chérie à laquelle ils répondraient positivement à coup sûr une fois de plus. Mais jamais ils ne s’étaient attendus à ce qu’ils entendirent ce soir-là.
-Papa, Maman, je veux un petit frère.
La requête sonna comme un appel dans le vide. La fillette avait croisé les bras, attendant avec impatience le « d’accord » habituel. Mais il n’arriva jamais parce qu’il n’y avait aucune possibilité pour que cela arrive. En effet, par précaution, Karen avait subi une opération visant à la stériliser complètement et rendant ainsi toute nouvelle naissance impossible. Mais comment expliquer cela à une petite fille de huit ans ? Ils essayèrent d’abord d’expliquer avec diplomatie que Maman était fatiguée et que donc elle n’avait plus assez de forces. Mais lorsqu’on est habituée à tout recevoir, à ne jamais rien voir être refusé, on ne flanche pas si facilement. Pendant presque une heure Emi a renouvelé sa requête, en la criant comme un ordre vers la fin. Ce fut le déclic pour Monsieur Ishizawa et il fit ce qu’il n’avait jamais fait : il gifla sa propre fille. Il comprit alors à quel point ils s’étaient montrés trop indulgents avec la petite et à partir de ce jour, ils n’acceptèrent plus aussi aisément quelque chose. Ils avaient perdu beaucoup de temps à trop gâter leur enfant, mais son épouse restait convaincue qu’il n’était pas trop tard pour sensibiliser Emi à cela : comme presque toutes les mères, elle aimait sa fille malgré tous ses défauts et croirait en elle, peu importe ce que disaient les autres. Peu à peu, sa gentillesse parvint à faire comprendre à l’enfant, qu’on ne pouvait pas toujours tout savoir et qu’il fallait travailler dur pour obtenir ce qu’on voulait. Ainsi, elle pensait l’avoir remise dans le droit chemin.

« Chapitre 6 : L’adolescente en quête de liberté. »
Dès lors, Emi travailla dur à l’école pour espérer obtenir une récompense pour ses résultats, qui devinrent excellents. Et cela ravissait sa mère, car son père, pour sa part, commença à lui témoigner de moins en moins d’intérêt. Futée, elle se douta qu’il était tracassé par quelque chose et elle décida de lui faire un joli dessin pour apaiser ses tourments. Karen fut ravie par l’attention de sa fille, à présent collégienne, et l’aida même dans le choix des couleurs. Mais lorsque Hiroto vit les deux mains qui lui tendaient le cadeau, il se contenta de le prendre négligemment en murmurant un vague merci et de le poser à la va vite sur son bureau, sans prêter plus d’égard envers Emi. Ce fut le coup fatal pour elle et la déchirure qui se créa ne se referma plus jamais entre elle et son paternel. Mais elle résista, ayant une confiance aveugle envers sa mère, qui l’avait toujours soutenue. Ainsi, ce fut comme cela qu’elle devint un peu plus indépendante, sortant de plus en plus souvent avec ses amis, pour fuir cette atmosphère glaciale qui régnait chez elle : car lorsque son père rentrait, même sa mère n’osait plus dire un mot, une fois les formalités de bienvenue passées. Elle préféra donc éviter toute entrevue avec son géniteur, allant jusqu’à sortir le soir pour rentrer uniquement lorsqu’il était couché. Ses études commencèrent également à être baclées, le moral n’y étant plus. Heureusement, elle avait des amis sur qui compter pour passer de bons moments et oublier un instant ses soucis familiaux. Il y eut un dimanche où la famille se rendit chez sa grand-mère paternelle, son grand-père étant décédé deux ans plus tôt. Emi avait alors quatorze ans et elle n’aimait guère se rendre chez cette femme autoritaire qui, au fond elle le savait bien, ne lui portait aucune affection. Arriva alors une conversation bouleversante pour tous :
-Alors ma chère petite fille, tu vas à la messe tous les dimanches comme je te l’ai demandé ?
-Non.
La voix de la jeune fille avait été claire et sans appel. Elle n’avait pas peur et avait répondu de manière franche et directe, à la surprise de tous : en effet, s’étant éloignée d’eux, ses parents n’avaient pas remarqué à quel point leur enfant avait changé et pas qu’un peu. Si cela choqua Hiroto, un sentiment de fierté naquit chez Karen qui n’était pas mécontente que sa fille tienne tête à cette femme prétentieuse qu’elle n’aimait guère.
-Et pourquoi donc ?
-Je ne vois pas l’intérêt de faire plaisir à un dieu qui ne m’entend pas quand je lui demande d’aider Papa au travail ou de le rendre plus attentif à moi.
Pour la seconde fois de sa vie, Emi fut giflée à nouveau par son propre père. Et il ne comptait pas en rester là. Il l’entraîna dans le couloir, prêt à lui faire payer son insolence comme il se devait, mais il fut bien vite arrêté. Sa femme les avait suivis et s’était postée près de l’adolescente. Pour la première fois, Karen n’eut pas peur de son mari et protégea son enfant, qu’elle chérissait plus que tout. Elle lui prit la main, un sourire rassurant sur le visage, en lui certifiant que cela n’arriverait plus jamais, qu’elle n’aurait plus jamais à craindre son père.

« Chapitre 7 : Deux femmes célibataires. »
Le divorce fut prononcé quelques temps plus tard, Karen obtenant la garde d’Emi sans aucun mal puisque Hiroto avait décidé de rayer ces deux femmes de sa vie et de repartir à zéro. Dans un sens, Emi était contente de ne plus avoir à suivre les commandements de sa famille paternelle mais elle était aussi triste vu qu’à cause d’elle, ses parents s’étaient séparés. Regret qui fut bien court quand sa mère lui apprit quelques années plus tard, qu’en fait leur mariage s’était fait par l’intermédiaire d’un omiai. Cela réconforta la jeune fille mais pas totalement : la vie allait être plus difficile, elle le sentait bien. D’une manière inattendue et brutale, elle se détacha de toutes les futilités auxquelles elle prêtait autrefois tellement d’importances. Elle se mit à apprendre à faire les tâches ménagères afin d’aider sa mère du mieux qu’elle pouvait. La métamorphose surprit Karen mais elle était bien heureuse de voir que sa fille avait une détermination aussi forte que la sienne. C’est donc avec un espoir commun que les deux complices menèrent à bien leur nouvelle vie, sans avoir à se plaindre pour quoi que ce soit. Mais le sort ne comptait pas en rester là.

« Chapitre 8 : L’ange déchue. »
Avec leur nouvelle vie, Emi avait retrouvé un mode de vie « stable », limitant ainsi ses sorties pour aider sa mère le plus possible et bien étudier à la maison. Elle semblait enfin suivre la bonne route et être un modèle de comportement. Ce soir-là, elle rentrait plus tard à cause de courses qu’elle avait à faire dans la ville et il faisait déjà noir. Tout de suite, elle eut un mauvais pressentiment et hâta le pas pour rentrer chez elle le plus vite possible. On l’attrapa brusquement par le bras et elle tenta de s’en dégager, en vain. Elle retourna et s’aperçut qu’elle connaissait le jeune homme qui l’avait abordée : c’était son cousin, oui elle le reconnaissait sans aucun doute même après trois ans sans l’avoir vu, car il était du côté de la famille de son père. Pourtant, il avait un regard carnassier qu’elle ne lui connaissait pas et qui la détaillait avec insistance. Il était vrai qu’au fil du temps, malgré les pronostics hâtifs et sans arguments de sa grand-mère odieuse, Emi était devenue vraiment belle et avait un visage des plus doux et charmants qui soient. Lorsqu’il l’entraîna dans un immeuble abandonné, elle ne comprit pas où il voulait en venir et lui ordonna de la lâcher, que sa mère allait se faire du souci si elle traînait trop. En vain. Ce ne fut que lorsqu’il la jeta violemment sur le plancher qu’elle comprit avec effroi. Oubliant tout ce qu’elle venait de dire, elle tenta par tous les moyens de se sortir de ce guêpier : mais à part sauter du dixième étage, elle n’avait pas vraiment d’autre option. Et il ne lui laissa pas le temps de réfléchir si après tout ce ne serait pas préférable. Elle pleura, cria, le griffa de toutes forces, mais jamais elle ne put arrêter ses assauts bestiaux contre elle. Et pour ne rien arranger, il lui disait qu’elle le méritait, que c’était sa faute, elle avait semé le trouble dans la famille et qu’elle ne récoltait que la monnaie de sa pièce. Il l’abandonna sans remords, détruite, déchirée et surtout salie. Il n’y avait pas été de main morte et les vêtements de la jeune fille étaient couverts de sang et sa peau marquée par les coups à cause de sa résistance. Cependant, elle trouva la force de se rhabiller et de repartir de l’endroit de sa souffrance, se dirigeant vers sa maison, en essayant de tenir sur ses jambes autant qu’elle le pouvait. Mais les larmes de honte, elles, ne s’étaient pas arrêtées de couler.

« Chapitre 9 : L’orpheline. »
Emi n’avait pas pensé à ce qu’elle dirait à sa mère en rentrant chez elle, malgré son piteux état qui ne pouvait pas mentir pour elle. De toute façon, elle n’eut pas à y songer car c’était inutile. Accablée, elle leva la tête une fois devant sa maison… entourée d’un périmètre de sécurité fait de bandes jaunes, empêchant quiconque de passer. Des gens s’étaient rapprochés, curieux de savoir ce qui s’était passé. Elle tenta tant bien que mal de se faufiler parmi la foule pour comprendre la raison de cette émeute soudaine. Elle se présenta à un policier et lui demanda ce qu’il se passait : son corps se paralysa aussitôt. Cette même nuit, Emi avait perdu deux choses précieuses : sa dignité et sa mère. Le choc fut tel qu’elle s’écroula au sol sans plus attendre, fatiguée par ce surplus d’émotions et aussi parce que ses jambes ne tenaient plus. On s’occupa vite d’elle et on ne tarda pas à lui faire passer plusieurs examens, compte tenu de son état qui semblait plus que précaire, impossible à ne pas remarquer. On en déduisit vite qu’elle fut violée et ce, d’une manière particulièrement brutale puisque de sérieuses séquelles étaient visibles. On contacta donc le père, puisque sa famille maternelle résidait encore au Japon. Contre toute attente, il vint et sembla se préoccuper de sa fille. Pourtant, Emi remarqua bien vite que son attitude n’était pas naturelle quand il vint la prendre dans ses bras : on ne changeait pas en trois ans et elle était persuadée que quelque chose de suspect se cachait derrière cela. Elle comprit bien vite quand il sortit et qu’elle entendit le bruit d’appareils photos et d’interviewers : il faisait bonne figure pour les apparences. Si elle n’avait pas porté d’intérêt particulier à son paternel durant tout ce temps, elle savait néanmoins qu’il avait acquis le poste d’ambassadeur du Japon à Washington. En tout cas, apparences ou pas, elle refusa catégoriquement d’aller vivre avec lui, ce qu’il prétexta être dû au choc de la situation et qu’il valait mieux pour elle quitter le pays. Elle accepta aussitôt, sans se préoccuper si on allait retrouver son agresseur ou pas, et décida de rejoindre ses grands-parents maternels sur le champ. Ils l’accueillirent à bras ouverts, se lamentant d’avoir dû attendre une telle tragédie pour la revoir après de longues années. Même eux, qui ne l’avaient pas très bien connue, virent tout de suite que quelque chose en elle s’était brisé.

« Chapitre 10 : La tokyoïte. »
S’habituer à une nouvelle civilisation n’était jamais simple et bien des choses différaient des États-Unis, à commencer par la majorité par exemple. Cependant, elle n’eut aucun mal pour communiquer, ayant appris le japonais en même temps que l’anglais depuis son plus jeune âge. Toutefois, on lui fit faire plusieurs exercices dans la langue nippone afin d’améliorer sa compréhension car la demoiselle n’était pas habituée aux kanjis. Dire qu’Emi menait à présent une vie paisible était un peu optimiste. Elle faisait toujours d’horribles cauchemars qui l’empêchaient constamment de faire une nuit complète et on ne pouvait pas dire que le suivi psychologique l’aidait à oublier à quel point elle était affectée par le double drame qui s’était produit ce même soir. Elle s’était renfermée sur elle-même et bientôt, on admit que les séances avec le psychologue étaient inutiles vu qu’elle ne disait strictement rien : la méfiance s’était installée chez elle. Désormais, elle ne croyait plus que ceux qu’elle considérait comme étant sa seule famille. Souvent, on pouvait trouver la jeune fille à contempler le ciel inlassablement et ses grands-parents pensaient qu’elle cherchait à y voir sa mère. Mais c’était un regard plein de rancœur qu’elle lançait là-haut, et qu’elle adressait à Dieu lui-même, dont on vantait les mérites, et qui ne les avaient pas protégées ni elle, ni sa pauvre mère. Pour elle, c’était lui le vrai coupable dans l’histoire à avoir laissé de telles horreurs s’accomplir, sans raison apparente. Jamais elle ne l’oublia, jamais. Même quand le quotidien commença à s’installer et qu’elle reprit peu à peu confiance en l’humain et qu’elle sourit et rit de nouveau.

« Chapitre 11 : Curse Pulse. »
Sans s’y attendre, elle reçut une lettre d’admission qu’elle ne comprit pas vraiment. Mais elle décida après tout que pour reprendre un bon départ, cela ne pouvait pas tomber mieux. Alors, elle ne fit pas attention au pourquoi du comment on l’avait choisie, elle prit ses affaires et partit enfin vivre de son propre chef à l’université, avec les encouragements de ses grands-parents. Elle leur écrit souvent d’ailleurs pour leur donner de ses nouvelles. Au début, son intégration fut difficile bien entendu, la confiance ne faisait plus trop partie de ses qualités mais petit à petit, elle sortit de sa carapace et s’ouvrit vers les gens, afin de ne pas rester sombrement dans son coin : elle voulait se prouver à elle-même qu’elle pouvait s’en sortir, qu’elle n’abandonnerait pas, simplement parce qu’elle savait qu’au fond, sa mère n’aurait jamais voulu qu’elle lâche prise pour une quelconque raison, même tragique. De plus, elle avait récupéré autant d’affaires appartenant à sa génitrice que possible pour que sa présence soit plus ou moins avec elle, et surtout un collier qu’elle lui avait offert pour son dix-septième anniversaire, le dernier avant qu’elle ne meurt. Elle comptait bien réussir et prouver qu’elle n’était pas un cas désespéré.

« Chapitre 12 : Le refuge d’un démon. »
Voilà donc à peu près ce qu’a vécu cette charmante demoiselle avant mon arrivée. Oh, pardon, j’oublie de me présenter ! Je suis Ruby, Démon fille de Lucifer et qui compte bien libérer mon père afin qu’il nous fasse gagner cette bataille contre Saint-Michel et tous ses Anges ! Dieu dans l’histoire ? Il n’aura qu’à regarder ce qui est impossible à empêcher : l’Apocalypse est inévitable et je compte bien tout faire pour que mon camp triomphe. Bref, j’ai 700 ans et pourtant croyez-moi, y’en a des plus vieux en Enfer ! Pour réaliser donc la délivrance de Lucifer et nous permettre de reprendre le combat, il me fallait donc un véhicule de transport dans le monde des humains, et qu’il soit consentant bien entendu. Autant vous dire que j’en ai mis du temps pour en trouver un. Loin de moi l’idée d’utiliser la torture, je préfère la manipulation psychologique et je compte bien en user pour duper les Anges qui sont arrivés sur Terre également, en me faisant passer une Démone qui a de bonnes intentions. Et puis j’ai trouvé Emi au milieu de tous ces gens et là, j’ai su que c’était la proie idéale. Je connais son vécu et surtout, sa haine pour Dieu et pour son absence dans son malheur. Et autre chose qu’elle ne sait pas aussi : la cause de la mort de sa mère. J’en ai usé pour la convaincre de me laisser habiter son corps en lui révélant que c’était son père qui avait programmé l’assassinat en même temps que son viol afin de renforcer son image médiatique. Cela étant dit, elle ne fut pas longue à résister, en particulier lorsque j’ai évoqué le sujet qui la fâchait : Dieu. Et là, il me fut aisé de lui faire dire oui pour que je puisse enfin me rendre sur Terre. Elle va beau avoir à assister à mes moindres faits et gestes, il va sans dire qu’il est trop tard de toute façon pour qu’elle m’en empêche. Après tout, n’est-ce pas ce qu’elle veut ? Donner une bonne leçon à Dieu pour qu’il se rendre compte que sa justice est loin d’être parfaite. En plus, avec son joli minois, on ne risque pas de se douter que je puisse avoir de mauvaises intentions non ? Le seul problème, c’est qu’il va me falloir « étudier » pour ne pas paraître suspecte : un flop dans les résultats de la petite risquerait d’être soupçonné, il y va sans dire. Heureusement que j’ai observé avant de me jeter à l’eau ! Je sens que cela va être une petite partie de plaisir ~



And this is me •

Hey, c’est Juh à l’appareil ! #BAM# Bon ma folie me suivra partout, envers & contre tout désolé, je n’ai pas réussi à m’en débarrasser en chemin uu’ Donc ! J’ai 17 ans, je le vis bien & j’ai toutes mes dents ! ~ Si si je vous jure ! èwé
Alors, j’ai trouvé – enfin « on » m’a indiqué les portes du forum devrais-je dire plutôt – le forum par le biais de l’ange Castiel (oui je vous jure, il est venu m’informer dans mes rêves o_o #BAM#) ou l’Admin du forum comme vous préférez XD
Il paraît que je m’en sors bien niveau rpg d’après ce qu’on me dit, & ça me fait plutôt plaisir car j’aime beaucoup écrire èwé (& aussi que lorsque je regarde comment j’écrivais avant, eh bah je suis contente d’avoir progressé XD). On me connaît aussi pour mon côté maniaque sur l’écriture… Bon, trêve de bavardage \O
Je joue mademoiselle Tiffany Hwang, du groupe Seo Nyeo Shi Dae – plus connu sous le nom de SNSD - , car oui j’ai un faible pour les bouilles d’anges qui cachent des petites sorcières 8D Mais ça, je crois qu’il y en a qui avaient compris ^^ De plus, il s’agit d’un personnage tout droit sorti de ma propre inspiration 8D
Une dernière chose : n’ayez pas peur de mes pavés, je dis ça juste parce qu’il paraît qu’ils sont effrayants oO’




Dernière édition par Ishizawa Emi | Ruby le Lun 11 Juil - 15:01, édité 1 fois
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Ruby ♠ You better run, run ... ♫ Vide
MessageSujet: Re: Ruby ♠ You better run, run ... ♫   Ruby ♠ You better run, run ... ♫ Icon_minitimeLun 11 Juil - 14:55

Haaaaa J'aime j'aime j'aime O/
Comment sa vie prend un tournant innatendu XD J'avais cru que t'allais jouer une peste pourri gâtée èwé Finalement, ben... On s'y attache ♥ Et puis Ruby à l'air fun aussi XD ! Je confirme : t'aime jouer les démons aux visages d'ange XD Rha là là ~ Au fait, elle est née à New Yord ? XD

Bon ~ Je valide o/
Félicitation ! Tu es validé(e) !
Ruby ♠ You better run, run ... ♫ Sans_t10
Tu peux dorénavant faire ta fiche personnelle ici. Une aide est proposée ici si tu es perdu(e) avec les codes ! Tu peux aussi commencer les rps ! Et si tu veux, tu peux faire une demande ici pour plus de faciliter. Tu peux aussi participer au flood et ainsi faire plus connaissance avec les membres du forum ! En bref, bienvenue à toi et bon jeu sur Sunrise Hell !
Je laisse Castiel faire les trucs d'administration XD
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Ishizawa Emi | Ruby

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♣ Age réel : 700 ans
♣ Etudes : Droit
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MessageSujet: Re: Ruby ♠ You better run, run ... ♫   Ruby ♠ You better run, run ... ♫ Icon_minitimeLun 11 Juil - 15:01

    Héhé ~ Mon pavé n'est pas trop effrayant ? XD *BAM*
    Oui je suis pleine de surprises, mouhahaha 8D

    Rah, te moque pas, elle est née à New York, t'avais compris quand même èwé
    *honte uu' s'en va modifier cette erreur lamentable sur le champ XD*

    Sinon, merci beaucouuuuuuuup ♥
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Shibata Sadako | Candy

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MessageSujet: Re: Ruby ♠ You better run, run ... ♫   Ruby ♠ You better run, run ... ♫ Icon_minitimeLun 11 Juil - 15:11

YAAAH èwé J'aime j'aime j'aime ! Je suis pas du tout déçue de la longueur de ton pavé, t'avais raison, c'est long~ XDDD
Mais ouah~ j'ai versé une larme moi èwé La pauvre... elle en a eu un de ces chocs ! Enfin~ j'ai hâte de voir comment tu vas la jouer en RP ♥

Je m'occupe des trucs administratifs donc XD
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Ruby ♠ You better run, run ... ♫ Vide
MessageSujet: Re: Ruby ♠ You better run, run ... ♫   Ruby ♠ You better run, run ... ♫ Icon_minitimeLun 11 Juil - 15:11

Tes pavés ne m'effraies plus, j'ai commencé à avoir l'habitude XD
Et je les aime bien tes pâtés moi èwé

HAHA O/
Bon, j'attends ta fiche de liens petit être èwé
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Ishizawa Emi | Ruby

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MessageSujet: Re: Ruby ♠ You better run, run ... ♫   Ruby ♠ You better run, run ... ♫ Icon_minitimeLun 11 Juil - 15:14

    Castiel ▬ Hihi ~ Merci =D
    Ma parole, je vais faire pleurer tout le monde ici oO
    Note : essayer de modérer son sadisme de temps à autre par rapport au vécu d'un personnage XD
    Merci ♥

    Greece ▬ Eh bah ça me fait plaisir ! C'est qu'ils ont peur mes pavés now uu'
    Bah disons qu'on verra une fois que j'aurais fini de patauger dans les codes ? XD
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Shibata Sadako | Candy

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MessageSujet: Re: Ruby ♠ You better run, run ... ♫   Ruby ♠ You better run, run ... ♫ Icon_minitimeLun 11 Juil - 15:20


Mais de rien x)
Mah ! Tu peux le faire~ ♥ On te soutient ! ^^
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MessageSujet: Re: Ruby ♠ You better run, run ... ♫   Ruby ♠ You better run, run ... ♫ Icon_minitime

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