« Je ne sais plus depuis combien de temps j’entends cette voix. » Je suis née le 4 Juillet 1991, l’été était déjà arrivé. Le soleil brillait dans la pièce, un avenir radieux me tendait les bras… Enfin c’est ce que je pensais. Mon doux visage, ce doux visage. Je le tiens de ma mère principalement. Ces traits faciaux si purs, si angéliques, je n’aurais jamais pensé qu’ils puissent un jour… Se ternirent.

« Quelles étaient donc ces paroles crues et malsaines ? » Je me demande encore pourquoi ce genre de chose arrive, à n’importe qui, au hasard, par malchance, de qui est-ce la faute ? Serait-ce Dieu ? Serait-ce les esprits ? Les démons ? Les bêtes du folklore japonais ? À peine rentré au collège, à mes 11 ans, ma mère est morte. Un accident de voiture. Accident : « Evénement soudain et inattendu qui entraîne des dégâts et des dommages. » Cela veut-il dire que personne n’est responsable ? Personne à blâmer ? Personne à haïr ? Qui donc pourra porter le poids de ma tristesse, de mon chagrin ?

« Une dictature ? Une politique de renouveau ? Un renversement de pouvoir, mais qui me parle donc de tout ceci ? » Le collège devient de plus en plus blasant et je m’éloigne de mes amis. Pour le peu que j’avais. Je ne suis pas un garçon très extraverti. Assez réservé, assez replié, je n’apprécie pas qu’on me donne des ordres. Sûrement l’adolescence, sûrement l’absence de tendresse en retour, comme une récompense. Aki est mort. Mon beau berger allemand est décédé lui aussi. Je ne sais pas trop comment, je ne sais pas trop pourquoi mais un soir comme à son habitude, l’être qui nous est supérieur a décidé de créer un accident. J’ai simplement lâché mon chien dans le parc public, dans le centre-ville. Je lui lancé une balle, toujours plus vite, toujours plus loin. Il la rattrapé, il me la ramené. Une, deux, trois, quatre, cinq, six, sept… Sept ? Sept ?! Pourquoi ne revenait-il pas ? Je me suis élancé tout droit, ma cadence s’accéléra lorsque je vis un attroupement et que j’entendais des gémissements. J’haletais, je m’arrêtai. Je me souviendrai toujours. Une nouvelle fois, la route prit un de mes êtres chers. Le chiffre 7 n’est-il pas relié au paradis ? Serait donc par la même occasion, un chiffre portant malheur ?

« Je le sens, il a souffert lui aussi. C’est comme une trahison. Ils m’ont simplement abandonné. » Petit à petit, je devenais plus sauvage, comme si je perdais le contrôle de mon corps. Comme si, je n’étais plus moi-même. Je restais à mon club de football jusqu’à 20h00 passé, il ne fallait surtout pas que je rentre. Je risquais de tomber sur mon père. Sur sa dépression, sur son besoin de… De blâmer quelqu’un. Qu’importent les définitions, qu’importent les proverbes. Mon père ne m’écoute plus, il me manipule, me contrôle. Je suis devenu sa marionnette, son esclave. Il aimait sa femme, il aimait ma génitrice. Depuis la fortuite situation, ce n’est plus sa famille qu’il aime mais ses bouteilles. L’odeur du parfum de la maitresse de maison a été rongée par celle du saké, l’odeur des croquettes du chien a été étouffée par celle du bon vin. Et moi, j’étais simplement là, à le regarder vomir dans les coins, à nettoyer après. Je me faisais mener par le bout du nez. Je me rebellais, je me faisais battre, punir, exclu, enfermé. Je me faisais insulter. Ce n’est pas mon père, c’est l’alcool n’est-ce pas ?

« Il est devenu mon ami. Mon confident. Mon model » Je me prenais un coup, je lui rendais. Il m’enfermait, je répliquais. Je ne me laissais pas faire, je ne me plierai plus pour lui. Nous faisions sortir toute notre peine par la violence et la rancœur. Nous nous détestions parce que nous nous ressemblions. Et moi, aux allures si proches de ma mère, je ne faisais que renfermer mon père dans la boisson. Je devenais petit à petit plus méprisant et plus blessant. Je rembarrais les gens en les regardant de haut, prônant simplement qu’ils ne sont que des gamins à côté de moi. Je renvoyais les filles qui espéraient voler mon cœur en attaquant sur leurs complexes. Je n’étais plus si radieux, si ensoleillé. Je devais bouger, me défouler, je devais utiliser la force qui avait réussi à supporter la perte de ma mère mais qui a aussi amené mon animal de compagnie sur la route, je devais l’utiliser pour la compétition, pour l’envie de vaincre. Quoi de mieux que le sport ? Au lycée, je fus nommé comme le meilleur athlète et bien entendu, tous mes professeurs quoi que effrayé par mon comportement et mon attitude complètement rebelle vis-à-vis des règles en générales, m’appuyèrent pour que je continue mes études dans le milieu sportif.

« J’ai tellement changé grâce à lui, je suis devenu tellement plus fort. Je suis tant reconnaissant. » Malgré mes problèmes passés, je pus avancer. La dernière année d’études secondaires arrive à sa fin et je me sens plus capricieux, plus impulsif. Je ne veux pas, je ne fais pas. Qu’importe si on tente de m’arrêter, j’accomplirai ce que je pense devoir accomplir. Avertissement de comportement, heures de colles, sanctions, renvois. Je supportais tout ça, de toute façon, je n’en avais que faire. Pour le peu que je venais. Si le sport n’était pas de la partie, je n’en voyais réellement pas la peine. Malgré tout, je gardais d’excellents résultats dans le reste ce qui me permit d’obtenir une bourse d’étude. Mon père et moi, la relation n’avançait pas. Toujours autant alcoolique, toujours autant rempli comme une éponge mouillée, c’est moi qui venais le chercher, c’est moi qui venais le ramener. C’est bizarre, finalement, cette petite voix m’a très souvent dirigeait dans mes choix. Mais mois au final, qui suis-je ?

« Finalement, en me rendant bien compte de toutes ces années, j’ai déjà dit oui depuis un long moment. » Azael est maintenant entré pleinement dans ma vie. Lui et moi ne faisons qu’un et nous nous sentons beaucoup mieux ainsi. Il prend la plupart du temps le contrôle mais nous partageons très souvent le même avis. De plus, je ne sais plus trop où j’en suis. Y a-t-il un moment où le sourire fut incrusté sur mon visage ? Je ne sais plus. Mon caractère comment était-il ? Je pense être malade, je laisse les choses faire, de toute façon, il faut bien que quelqu’un fasse réussir cette enveloppe corporelle, en attendant, je réfléchis. Quelques temps après l’examen final, j’ai reçu une publicité d’une grande université et c’est mon cher bras droit qui m’a conseillé d’y entré. D’ailleurs, il m’y a obligé en y repensant. Mais qu’importe, ce qu’il fait est toujours bien pour moi, je lui fais entièrement confiance. J’ai rencontré Kei. Malgré ce caractère extrêmement hautain, il ne l’a pas mal pris et finalement, on s’est bien entendu. Nous avons petit à petit fait tomber la méfiance envers lui et nous ne nous sommes encore jamais disputés. On s’entraine ensemble, on joue ensemble et tous deux rêvons de devenir sportif professionnel. Une préférence pour le football et nous voilà maintenant en tandem.

« Il hurle et s’énerve mais en parle tant ! » C’est, euh, Kamiki Joy ? Je ne comprends pas trop cette nana, mais au moins elle est énergique il faut l’avouer ! Personnellement, elle me rend plutôt indifférent mais Azael, lui, s’énerve énormément lorsqu’il la voit. Je ne comprends pas trop son problème mais à vrai dire, ça me fait doucement sourire parce qu’il a beau me dire qu’il la déteste, qu’il la tortura, qu’il la frappera, la fera souffrir comme ils ont pu le faire souffrir, il m’en parle tout le temps ! L'ange Greece la possède enfin bon... Et s’il ne la voit pas pour lui balancer des pics en pleine figure… C’est un peu comme moi qui ne fais pas de sport… Il devient insupportable ! Après, il ne peut pas s’empêcher de l’insulter, de toute façon moi dans ce genre de cas, je reste passif et attend que ça coule.

« -Ensemble, nous réussirons. -Mais que comptes-tu faire ? -La même chose que toi. »La vengeance. Pour ceux qui m’ont saigné durant mon enfance, ceux qui se sont servis de moi. Ceux qui ne méritent rien de ma part. Ou simplement le monde entier. Que quelqu’un comprenne ma souffrance. Notre souffrance. Pourquoi a-t-il fallu que malgré l’amour et la tendresse que nous avions pour notre famille, ceux-là, se retournent contre nous, dû à notre comportement plus marqué que le leur. Serait-ce de notre faute si nous sommes simplement différents ? Je ne cherche qu’à conquérir, à détruire, à éliminer. À en finir. Cette guerre qui a duré depuis trop longtemps doit cesser. Qu’importe le mal que mon corps doit subir mais aussi appliquer, je ne ferais que rendre la pareille. Mais est-ce vraiment mon envie à moi ? Je ne comprends plus. En fin de compte, qui était là en premier ? Lui ou moi ? Je ne sais plus, je ne sais pas. J’ai maintenant déjà tout oublié. Même mon prénom.

« -Miroku, ce n’est pas notre prénom, ce n’est qu’une image, une illusion. Nous sommes Azael. Tu m’entends ? Azael. C’est la seule chose de vrai dans ton nouveau monde. »

Ce fût finalement l’emprisonnement de ma pauvre existence et ma descente aux enfers, aux oubliettes.

Étais-je en réalité un garçon tendre, attentionné, romantique, galant ? Plutôt serviable malgré la rébellion ? Mais ai-je vraiment eu l'idée d'une rébellion ou étais-je simplement déjà sous l'emprise d'Azael ? Comme conclusion, je peux simplement en amener au faite que je fus complètement manipulé ? Alors au fond, je ne suis plus personne. Il faut que je me retrouve, il faut que je réussisse à me retrouver et à reprendre ensuite le pouvoir sur moi-même. J’en suis certain, j’étais là avant ! Je veux qu’on me redonne ce qu’il m’appartenait ! J’ai trop souffert pour finalement partir aussi bêtement !

« Mais il est maintenant, bien trop tard. »

À ce jour, je ne suis devenu plus qu’un simple spectateur des faits et gestes d’Azael. Je ne peux plus penser sans intimité, je ne peux plus parler, je ne peux plus me fixer sans me dire que je ne suis qu’un songe et même plus, un mensonge. Peut-être aurais-je dû rejoindre ma mère lorsque l’envie était là. Ainsi, j’aurais été… J’aura…is pu…

Tais-toi ! Ce n’est plus ton corps. Tu n’es plus rien. Ne regrettes pas, tu m’as été d’une grande utilité. Mon peuple que j’aimais tant m’a trahie. Après avoir simplement osé élever le ton face à notre supérieur hiérarchique. A la personne que vous nommez Dieu ici, je me suis simplement fait attacher sur des pics. Une souffrance extrême, attendre si longtemps le jugement dernier. Je n’allais pas me laisser faire, j’ai utilisé mes dernières forces durant toutes ces années pour te rassurer, t’apprivoiser, Sais-tu combien tu as été facile ? Naïf ? Stupide ? Mais pour dire vrai, tu es plutôt intéressant. A posséder les mêmes envies, je suis sûr que finalement, tu t’habitueras à me regarder satisfaire des plus cruels désirs. Tu sais, ta haine profonde sur tout ce que tu appelles hasard et que tu relies à Dieu et aux monde d’en haut. Tu as raison. Tu as entièrement raison. Ce n’est que la faute de ce que les gens de ton peuple, aussi misérables soient-ils, vénèrent et même idolâtrent. Vous n’y êtes pour rien, vous n’y comprenez rien, vous ne contrôlez rien. Et à part les gens comme toi ou Kamiki Joy, personne n’en saura rien tant que la bataille, la vengeance n’est pas fini, accomplie.

Hallow ! Je m'appelle Manon et j'ai 18 ans. Je suis une grande fan d'Akanishi Jin (et KAT-TUN naturellement). J'écoute d'ailleurs Yellow Gold Tour en écrivant ces quelques lignes ! Euh sinon, mon niveau R.P, je préfère vous laisser le plaisir de vous en faire vous même une idée par rapport à l'histoire :) J'ai beaucoup d'idée qui me trotte en tête donc je me dépêche de finir ce petit paragraphe ! Cependant, je peux avouer que j'ai une tendance à écrire à la 1ère personne (Dû à mes nombreuses fictions point de vue interne 1ère pers.) mais je peux très bien tenter la 3ème, ça m'entrainera :)
Sinon, l'orthographe, je me débrouille puis Word est un bon outil après tout !

J'ai trouvé votre forum via le partenaire Angel Entertainment. (Et c'est moi Kimura Hayato feat Jin, CQFD)

Déjà, je dois avoué que je le prends parce que c'est Jin, mais aussi que ... ... C'est bête à dire mais si il est attaché à la jeune Kamiki Joy ça m'évitera de l'attacher à Kame(nashi Kazuya) (Désolée mais j'en ai un peu de marre de l'Akame... Je me fais limite violer à chaque fois TwT)

De plus son caractère est captivant parce que son côté humain m'a l'air plus blessé que méchant et adopte simplement une position défensive et qu'il finisse par craquer c'est tout à fait normal donc là j'ai tout une histoire qui se construit, je bouillonne ! Alors je vous laisse et je vous envoie tout ça... Dans les plus brefs délais :)